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Auberge de la Croix Blanche

1.0 star property
9.4 out of 10, Exceptional, (133)
"Awesome local auberge run by a great couple who make you feel right at home. "
The price is SAR 226
SAR 249 total
includes taxes & fees
22 Jul - 23 Jul
Auberge de la Croix Blanche
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Check out Abbey of Fleury and OrlĂ©ans-Donnery Golf—just a couple of the sights around Germigny-des-Pres.

Oratoire carolingien ou Ă©glise de la TrĂšs-Sainte-TrinitĂ©. Carolingian oratory of Germigny-des-PrĂ©s. The Basilica was built, to 806, on the model of the Oratory of Aix-la-Chapelle palace by Theodulf Bishop of Orleans and abbot of Fleury-sur-Loire. This building is designed by an architectural monuments Mozarabic Languedoc and Spain. The bishops will meet in council in 843. Oratory was burned in the ninth century, perhaps by the Normans, who plundered the neighboring monastery of Fleury in 856, 865 and 866. Oratoire carolingien de Germigny-des-PrĂ©s. La Basilique fut bĂątie, vers 806, sur le modĂšle de l’Oratoire du Palais d’Aix-la-Chapelle par ThĂ©odulfe Ă©vĂȘque d’OrlĂ©ans et AbbĂ© de Fleury-sur-Loire. Ce bĂątiment conçu sur plan carrĂ© Ă  quatre feuilles est ramassĂ© autour d’une tour lanterne, principe architectural des monuments mozarabes du Languedoc et d’Espagne. En 843, un concile s’y rĂ©unit. L’Oratoire fut incendiĂ© au IX Ăšme siĂšcle, peut-ĂȘtre par les Normands qui pillĂšrent le monastĂšre voisin de Fleury en 856, 865 et 866. « En descendant le cours de la Loire, entre ChĂąteau-neuf et Saint-BenoĂźt, Ă  deux milles seulement du monastĂšre de Fleury, on trouve la petite Ă©glise de Germigny-des-PrĂ©s, bĂątie par ThĂ©odulfe et conservĂ©e en partie jusqu’à nous. Le"village de Germigny, assis dans des prairies qu'arrose la petite riviĂšre de la Simiare, Ă©tait depuis longtemps un nef de l'abbaye, quand ThĂ©odulfe, Ă©pris de ce sĂ©jour, voulut y bĂątir une Ă©glise qui fit l'admiration de la contrĂ©e. Suivant son attrait pour tout ce qui Ă©tait une renaissance de l’antiquitĂ©, l’évĂȘque prĂ©fĂ©ra le style byzantin au style roman, Ă©galement employĂ© dans les monuments de cette Ă©poque. L’église fut donc construite, non pas, comme on l'a cru, sur le modĂšle de la grande basilique Ă©levĂ©e par Cbarlemagne Ă  Aix-la-Chapelle, mais seulement sur le plan de la chapelle intĂ©rieure du palais, moins vaste, mais enrichie des marbres et des sculptures enlevĂ©es Ă  l’Italie. » (ThĂ©odulfe ÉvĂȘque d’OrlĂ©ans et AbbĂ© de Fleury-sur-Loire, par l’AbbĂ© Baunard, Chanoine honoraire, Docteur Ă©s-lettres et Professeur au Petit Seminaire d’OrlĂ©ans - 1860) « ThĂ©odulfe n’était pas d’origine gauloise ni de la race des Francs. Il descendait de ces Goths conquĂ©rants qui, aprĂšs avoir servi dans les armĂ©es romaines, avaient fini par supplanter leurs maĂźtres, et qui, naguĂšre encore, en Italie et en Espagne, avaient jetĂ© un si grand Ă©clat dans les lettres aussi bien que dans la guerre. C'Ă©tait la politique de Charlemagne d'attirer dans la Gaule franque les hommes distinguĂ©s de tous les pays, pour y seconder le dĂ©veloppement intellectuel qui devait faire l'honneur de son rĂšgne. » (ThĂ©odulfe ÉvĂȘque d’OrlĂ©ans et AbbĂ© de Fleury-sur-Loire, par l’AbbĂ© Baunard, Chanoine honoraire, Docteur Ă©s-lettres et Professeur au Petit Seminaire d’OrlĂ©ans - 1860) D’éminent « missi dominici » de l’empereur Charlemagne, il tomba en disgrĂące et mourut en prison Ă  Angers. AprĂšs la mort de Charlemagne, il est impliquĂ© dans la rĂ©volte du roi Bernard d'Italie* contre l'empereur Louis le Pieux (817). Il est dĂ©mis de son Ă©vĂȘchĂ© et emprisonnĂ© en 818 Ă  Angers, probablement Ă  l'abbaye Saint-Aubin, oĂč il meurt en 821. Il est canonisĂ©, considĂ©rĂ© comme saint par l'Église catholique qui le fĂȘte le 1er mai. La façon dont Louis le Pieux a organisĂ© sa succession (ordinatio imperii) n’est pas admise par tous. Les mĂ©contents se regroupent autour du roi Bernard d’Italie qui craint d’ĂȘtre dĂ©possĂ©dĂ©. La rĂ©volte est dĂ©jouĂ©e et les coupables sĂ©vĂšrement punis (Bernard et ses compagnons sont condamnĂ©s Ă  la peine capitale. Cette rĂ©volte avortĂ©e va avoir de tragiques consĂ©quences, Bernard d'Italie et ses compagnons sont condamnĂ©s Ă  la peine capitale. Cependant, Ă  l’occasion des fĂȘtes de PĂąques l'Empereur des Francs prend la dĂ©cision de gracier les condamnĂ©s. Louis le Pieux ordonne donc que les rebelles soient "privĂ©s de la vue". On leur crĂšve les yeux, puis on leur brĂ»le les orbites au fer rouge. Le roi d’Italie, Bernard, comme son chambellan, Reginhard, ne survit pas Ă  ce supplice. Le fils de PĂ©pin d'Italie, meurt trois jours plus tard. Et son royaume passe aussitĂŽt sous le contrĂŽle de l'Empereur. Mais comme rien ne prouvait la culpabilitĂ© de ThĂ©odulfe, et qu’on ne pouvait lui arracher aucun aveu, on se contenta de le relĂ©guer dans un monastĂšre. Pour occuper son temps, durant sa dĂ©tention, ThĂ©odulfe composera l'hymne « Gloria, laus et honor tibi » (À toi gloire, louange et honneur). ThĂ©odulfe finira par ĂȘtre libĂ©rĂ©. « Louis Ă©tant Ă  Angers oĂč il tenoit prisonnier ThĂ©odulfe, abbĂ© de Fleury, le jour des Rameaux, auxquels les chrĂ©tiens font une procession gĂ©nĂ©rale, les palmes Ă  la main, en mĂ©moires de l’entrĂ©e triomphante de J.-C. en la ville de HiĂ©rusalem, pour lequel jour ce bon abbĂ© avait composĂ© ces beaux vers que l’Eglise Ă  tousiours chantĂ© depuis : Gloria laus et honor, voinnt qu’il ne pouvait assister en personne Ă  cette rĂ©jouissance publique de toute l’Eglise, se mit Ă  les chanter de si bonne grĂące et si Ă  propos lorsque l’empereur passait avec toute sa cour, que le prince touchĂ© de compassion le fit aussitĂŽt sortir de prison et rĂ©tablit en son amitiĂ©. » (Les Chron. gĂ©nĂ©r. de l’ordre de Saint-BenoĂźt, t. IV, p.85) Mais ThĂ©odulfe ne devait pas revoir son diocĂšse. Selon certaines sources, « il se disposait Ă  se rendre Ă  OrlĂ©ans, quand le 15 des calendes d’octobre de 821, il mourut, dit-on de la mort de Thomas Becket, empoisonnĂ© par ceux qui redoutaient son retour, s’étant emparĂ© des biens d’église ».
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Open Photo by Daniel Jolivet (CC BY) / Cropped from original

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